Deux cabines perchées, ouvertes sur l’horizon. Deux cabines pour des soins 100 % nature fleurant les épices de cette île au large de la Tanzanie. Escale bonheur dans l’océan Indien.
Texte Anne-Marie Cattelain-Le Dû
La brise se moque bien des courtines en coton léger du Sense Spa. Sans crier gare, elles les chahutent, les soulèvent et dévoilent à celles et ceux allongés sur les lits de massage les nuages défilant à vive allure et les palmiers secoués à en perdre la tête. Le vent, comme souvent à marée haute, forcit. Une chance, il rafraîchit les corps perlés de sueur. Jouir de ce privilège : un massage caressé par ce souffle accouru de l’océan et par les mains d’Eva Simon, plantureuse Tanzanienne, prompte à repérer du bout des doigts les blocages, les raideurs. Et à l’œil les coups de soleil qui, malgré la crème indice 50, marquent la peau au fer rouge. Pour mieux profiter de ces instants de grâce, Eva shunte la musique. Derrière les trilles aigus du martinet et les roucoulements monocordes de la tourterelle du Cap, les vagues imposent leur tempo. Ambiance océane qui s’accorde avec les parfums de l’huile nourrissante et apaisante de melon de Kalahari d’Healing Earth, marque 100 % africaine et bio. Tensions, angoisses, stress s’apaisent davantage encore lorsque la thérapeute, avant de frictionner le cuir chevelu, pose sur les yeux un masque coussinet aux clous de girofle, à la citronnelle et à la cannelle. Condensé de Zanzibar, résumé de son histoire lorsque les boutres partaient les cales bourrées de ces précieuses épices.
L’esprit des lieux
Seul Relais & Châteaux de Zanzibar et de Tanzanie, le White Sand borde la longue plage de Paje, spot apprécié des kitesurfeurs. L’hôtel de 18 clés fait leur bonheur avec son club de surf suréquipé. Ses moniteurs avertis préparent le matériel avec méticulosité, forment les débutants et challengent les meilleurs.
Kuoni propose un forfait de 9 jours/7 nuits, avec vols A/R en classe économique sur Air France, séjour en demi-pension, transferts privés à partir de 3 620 €. kuoni.fr
Article paru dans le numéro 133 d’Hôtel & Lodge.
