Le producteur Gérard Louvin, propriétaire actuel, a eu un coup de foudre dès son premier séjour ici. Comment ne pas le comprendre ? Sur la départementale 38, entre l’Étang des Launes et le Petit Rhône, le Mas de la Fouque égrène un chapelet de manades chaulées.
Des appartements, 24 chambres et suites et deux roulottes encerclent le lobby, le restaurant et la bibliothèque. Ce cinq-étoiles étire au soleil une piscine sur carré de pierres blanches d’Oppède et plusieurs terrasses ombragées par les tamaris.
Un frêle ponton, rappelant qu’ici la nature règne en maître, communique entre le bâtiment principal et le Spa. Les décoratrices Sylvia Fabian et Clémence Fenninger (avec Maow Studio) ont su offrir aux lieux un esprit lodge s’effaçant derrière la nature. Cygnes, chevaux blancs de Camargue et flamants rose font partie du décor.
Depuis début mars, le Mas de la Fouque accueille un nouveau chef, Benjamin Jechoux. Il se frotte les mains de pouvoir conjuguer les saveurs de la terre (taureau, agneau de la Crau), de la mer (lotte en bourride) et de la rivière (sandre, écrevisses…) pour une cuisine « gourmande mais light, privilégiant les jus de cuisson aux matières grasses ».
Il serait dommage de passer à côté de la côte de taureau – une viande non persillée, plutôt maigre, à la saveur douce – avec sa béarnaise à l’huile d’olive. À s’offrir après une aprèsmidi au Spa. L’endroit propose depuis peu un éventail de prestations en partenariat avec la gamme Cinq Mondes et Macadamia pour le soin des cheveux. Trois esthéticiennes s’affairent dans un cadre propice au recueillement de l’esprit et des sens.
Le Spa Cinq Mondes
Les points forts ? Le jacuzzi d’extérieur à 37°C avec vue sur l’étang, mais surtout la yourte mongole, bulle exotique idéale pour un massage en duo ou un rituel de relaxation aux pierres chaudes de Provence. Parfait pour clore les yeux et un road trip aux saveurs ensoleillées.
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