Il vient de prendre la direction de Barnes Hospitality, la nouvelle entité créée par Barnes, acteur incontournable de l’immobilier de prestige. Tristan Delmas relève le défi à sa manière, en misant sur l’excellence et la personnalisation de la relation client. La suite logique d’une belle carrière dans l’hôtellerie de luxe.
Texte Céline Baussay / Photo DR
Tristan Delmas a été missionné pour déployer les trois concepts de Barnes Hospitality, tous inaugurés cette année en des lieux différents : Maison Boissière by Barnes (une résidence hôtelière, la première est à Paris), Maison Barnes (un lieu événementiel autour de l’art de vivre à la française, à New York pour commencer) et Un Moment Barnes (une agence immobilière assortie d’une galerie d’art, d’une librairie, d’un restaurant et d’une cave à vins, à Mougins dans l’arrière-pays cannois). « Barnes souhaitait se diversifier pour, au-delà des transactions immobilières, garder la connexion avec ses clients, français et étrangers, et cela passe par la création de ces lieux de vie d’exception », explique-t-il.
Trilingue, basé à Dubaï, le trentenaire avait le bon profil et le CV bien fourni pour relever ce défi : il a multiplié les fonctions aux Park Hyatt de Washington et de Pékin, puis au Four Seasons George V à Paris, avant de prendre la direction du Jumeirah Burj Al Arab à Dubaï, puis de lancer dans l’émirat le premier resort urbain de One&Only, le One Za’abeel, et d’accompagner l’inauguration d’un mastodonte, l’Atlantis The Royal. Aujourd’hui, il se réjouit de ce nouveau challenge : « Ce poste est passionnant car il y a la fonction développement, pour chercher des lieux, améliorer la marque, et le côté opérationnel, qui est important pour moi. Je suis convaincu que les idées viennent du terrain. Je travaille beaucoup sur la relation client, l’expérience locale, le recrutement. Pour moi, l’hôtellerie est avant tout une histoire humaine, c’est son fondement même. Un métier d’humilité, que l’on exerce d’abord pour faire plaisir aux autres ! »
Ses envies d’évasion
« En vacances, je cherche avant tout le dépaysement et pour moi, la découverte passe souvent par la gastronomie plus que par les musées. C’est une bonne façon de connaître les cultures locales. Je suis allé récemment en Espagne, à l’île Maurice, à San Diego en Californie, aux Maldives, un endroit exceptionnel pour faire une pause, décompresser, plonger. Je suis très sportif, je vais chaque hiver skier à La Clusaz. Les hôtels que j’ai particulièrement appréciés ? Finca Cortesin, près de Marbella, pour son authenticité, ses jardins, son calme ; les Four Seasons pour la gentillesse des gens, notamment aux Maldives ; Alila Ubud, dans la jungle balinaise, avec sa piscine à débordement dans les rizières. Dans ma to-do list, il y a Cheval Blanc aux Maldives, parce que Cheval Blanc reste pour moi une marque exceptionnelle. Et côté destination, je rêve d’Amérique du Sud. Bolivie, Pérou, Argentine… C’est un continent incroyable, qui me tente énormément, mais je veux avoir le temps de passer un long moment là-bas. »
Article paru dans le numéro 137 d’Hôtel & Lodge.
