Richard Orlinski : « Voyager, c’est bousculer les codes ! »

Il fait partie du top ten des artistes français les plus vendus dans le monde. De New York a Singapour via Paris, la cote du sculpteur-designer ne cesse de s’envoler. Échanges avec un voyageur qui conjugue avec philosophie business, succès et humanisme.

Propos recueillis par Monique Delanoue

Représenté par plus de 90 galeries en France et à l’étranger, l’artiste mondialiste que vous êtes ne peut être qu’un grand voyageur ?
Un globe-trotter, évidemment. Compliqué en cette période de Covid, mais avec deux ouvertures prochaines de galeries à Tokyo et à Séoul, embarquement immédiat ! Parfois en jet privé, par confort. Là, j’opterai pour les longs-courriers, pour des raisons de temps et de facilité.

Comment appréhendez-vous chacun de vos voyages professionnels ?
J’essaie de rêver et d’apprendre au gré de mes rendez-vous d’affaires. Mes impératifs ? Au-delà du business, développer ma marque avec des coupures obligées, de belles parenthèses à la découverte d’endroits fantastiques. Joindre l’utile à l’agréable.

« Les Maldives, c’est un coin de paradis au milieu de nulle part avec sable blanc, eau turquoise et en même temps, des activités sportives, aquatiques, ludiques. J’apprécie le One&Only Reethi Rah, qui offre une réponse à toutes les envies à l’instant “T”. »  

« L’art n’est pas un luxe, mais une nécessité », dites-vous. Et le voyage ?
Tout autant ! Le voyage est une vertu. Prendre l’avion et se retrouver trois heures plus tard en plein désert permet de se déconnecter de tout. De son environnement, du quotidien. C’est important, pour l’être humain, de sortir, de changer de climat, de cultures. Quitter Paris pour Miami ou Los Angeles, ou juste atterrir à Marrakech, cela assure un réel dépaysement. C’est vital pour le cerveau, la santé. 

Votre Wild Kong (gorille gueule ouverte sur des crocs effrayants, NdlR) domine les montagnes à Courchevel. Pourriez-vous le planter demain aux Maldives ?
Avec un ADN à 99 % identique à celui de l’homme, je peux le planter où je veux dans la civilisation ! Au sommet de l’Himalaya ou sur la plage du Reethi Rah, aux Maldives. Ce n’est peut-être pas politiquement correct, mais mon ami le Kong voyage sur les cinq continents. Je l’habille différemment, en résonance avec la fierté du pays. À Londres, avec chapeau melon et drapeau anglais ; au Mexique, associé au serpent et à l’aigle. Il est le porte-parole de mon art !  

« J’aime me produire à Dubaï, qui est imprégnée en permanence de good vibes. Et y revenir ! » Sculpture, design, musique, écriture, spectacle vivant : tous les espaces d’expression de cet amoureux de l’art s’expriment au cœur de l’ultramoderne ville-monde.

Crocodile, panthère… vos sculptures animales décorent les propriétés, celles de Sharon Stone ou Pharrell Williams, à Los Angeles. L’une de vos destinations préférées ?
L’art ne doit pas avoir de frontières. Que l’on s’appelle Rihanna, Harrison Ford ou David Guetta, pourquoi un tel engouement pour mes animaux anguleux ? Parce qu’ils agissent sur nos archaïsmes. Abolir nos peurs, tel est le message de mes créations ! Los Angeles véhicule ma vocation à être décliné dans les grandes capitales de l’art. Décalage horaire, alchimie d’énergies… j’apprécie ce lieu à l’identité forte et à la dynamique artistique très open minded

Comme Dubaï, où vos nouvelles œuvres monumentales seront exposées prochainement ? 
À Dubaï, l’énergie du positif domine, des restaurants au monde de la culture. Tout est fait pour que l’on ait envie de rester. La communauté française y est grandissante car tout est simple, facile. Ouvrir un compte en banque ou aller faire du quad dans le désert. 

Et entre deux escales, vous prenez le temps de soutenir l’Unicef. L’humanisme, le plus beau des voyages ?    
Défendre la dignité de l’homme me tient particulièrement à cœur. Je suis vice-président de l’association « Les Rois du Monde », qui essaie d’apporter du bonheur aux enfants défavorisés avec les ventes de mes œuvres à leur profit. J’organise des ateliers créatifs. C’est très personnel et enrichissant. Je suis père de quatre enfants, sensible aux chocs émotionnels. Et aux voyages salvateurs !

Son coup de cœur

Le Lana Courchevel, « une belle énergie »

« Pourquoi cet hôtel ? Parce que mon ours, le Wild Bear, y trône à l’entrée pour l’éternité (rires) ! C’est un 5-étoiles bien placé, avec une vraie ambiance et une belle énergie. Surtout, il est dirigé par Franck Brionne, un homme d’exception qui déborde de bienveillance et fait partie des belles rencontres de ma vie. Le lieu ne se veut ni ostentatoire ni trop luxueux. Ni glacé ni froid, On est “comme à la maison” ! Très important pour moi qui y viens en famille. C’est convivial, humain, tout ce que j’aime. »  

www.richardorlinski.fr

Article paru dans le numéro 116 d’Hôtel & Lodge

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