Le quintuple champion du monde de natation, nouvel ambassadeur de la marque d’horlogerie Frédérique Constant, séduit autant par son charisme que par son allure sport chic. En voyage, il privilégie les spots au plus près de la nature : en priorité Marseille, Calvi… et Bora Bora !
Propos recueillis par Monique Delanoue
Être champion de natation vous a-t-il fait découvrir le monde de la meilleure façon ?
J’ai eu la chance de voyager beaucoup plus que tous mes potes du collège et du lycée, c’est sûr, et c’est une belle aventure de pouvoir visiter le monde grâce au sport. Mais les compétitions laissent peu de temps pour apprécier les lieux, les chouettes hôtels, les belles piscines.
Quel est votre premier souvenir de voyage ?
Le premier pays où je suis allé, ce sont les États-Unis.
J’avais 16 ans et Los Angeles fut une découverte : l’impression d’une ville tellement étendue pour moi qui venais des montagnes… (NdlR : il a grandi à Font-Romeu.)
Au cours de ces années sportives, quels endroits vous ont le plus marqué ?
New York, une ville qui ne dort pas ; Rio de Janeiro, qui ne peut laisser insensible. Je garde des Jeux olympiques de 2016 un souvenir de sport et de fête, avec un sentiment de beauté et d’injustice assez étrange. La visite des favelas est dingue. Face à l’ultime pauvreté, on a envie d’aider, mais on sait qu’il est impossible d’y entrer pour donner un petit coup de main.
Dans quelle mer pourriez-vous nager sans vous lasser ?
Dans le Pacifique, à Tahiti, en Polynésie, sur la barrière de corail. On peut y nager des heures. J’ai séjourné à Bora Bora à l’InterContinental, au sein de petits bungalows dont le fond vitré donne directement sur le lagon. Y dormir est un rêve.
Le farniente sur la plage, vous aimez ?
Ce n’est pas vraiment moi. Avec ma femme, qui est aussi très sportive, nous préférons les randonnées. On adore courir, visiter les lieux en faisant du footing, bouger à droite, à gauche, découvrir les beautés cachées de la Corse ou du sud de la France…
Et demain, où rêvez-vous d’aller ?
Au Costa Rica. J’ai le projet de faire tout un périple en Amérique du Sud. Un long voyage, parfois roots, mais avec des pauses dans de beaux hôtels.
Le luxe hôtelier vous séduit-il ?
J’aime les endroits en harmonie avec la nature qui offrent des services de qualité. Je ne suis pas à la recherche de grandes marques hôtelières aux tarifs les plus chers. Pas besoin qu’un hôtel affiche 5-étoiles, je préfère celui qui vend une expérience.
Côté bagages, vous voyagez léger ?
Je n’aime pas remplir ma valise de « on ne sait jamais », toutes ces affaires qui pourraient servir… et en fait non. Mon passeport, une carte bleue, des tenues sobres et élégantes, un jean bien taillé, des petites chemises, et le job est fait. Le tout dans ma Tumi, solide et légère, que j’utilise depuis des années.
Et avec une montre au poignet ?
J’ai toujours été fan de montres ! Et le parallèle avec le sport est une évidence : ce cocktail de technique et de travail acharné pour obtenir un résultat d’excellence. Le sportif de haut niveau que je suis a toujours été fasciné par les marques horlogères prestigieuses. Avant de représenter la collection « Highlife » pour Frédérique Constant, j’ai eu la chance d’être l’égérie de la Chanel J12, une icône.
Son coup de cœur
L’Intercontinental Hôtel-Dieu à Marseille, « le luxe et la simplicité »
« J’aime sa vue sur le Vieux Port et sur la Bonne Mère. Rien d’ostentatoire dans cet ancien hôpital. Bravo au designer, Jean-Philippe Nuel, qui a su reconvertir dans le luxe un monument chargé d’histoire en préservant son identité et en privilégiant l’environnement au sens large : la ville, le quartier, l’architecture. »
Article paru dans le numéro 118 d’Hôtel & Lodge