Belmond Royal Scotsman

À Edimbourg, presqu’à cheval entre New et Old Town, l’hôtel Balmoral ramène le voyageur à l’âge d’or ferroviaire et ouvre le chemin des Highlands.

PAR LUCIE TAVERNIER,  PHOTOS BELMOND ROYAL SCOTSMAN & RICHARD CROFT


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De ses salons, direction la gare. Un train rutilant d’un autre temps attend à quai, gardé par un personnel en livrée. Voici le Belmond Royal Scotsman, dont la mise en musique est assurée à l’embarquement par les envolées déchirantes d’une cornemuse sur tapis rouge. Les 36 passagers prendront vite leurs quartiers dans les voitures en route vers le Nord. Marqueteries d’acajou, mobilier edwardien : les 20 cabines sont des suites de poche intimistes, malgré le rideau relevé sur la traversée de l’estuaire du fleuve Forth.


À bord, la vie s’organise au long cours, mi-sociale, mi-contemplative.

Les hôtes, sur leur 31, s’abandonnent au service cinqétoiles et aux whiskies rares : les plats défilent, les tea time s’enchaînent et la vaisselle tintinnabule doucement au rythme des tressauts du train. Dans la voiture observatoire, les vues sauvages des Highlands, nuancées d’ocre et de vert éclatant, trouées de lochs, bordées de côtes escarpées, égrènent les heures entre les haltes : site de la bataille de Culloden, domaine de Rothiermurchus ou distillerie. Et lorsque le Belmond Royal Scotsman avale ses ultimes kilomètres de rail, la sensation d’avoir vécu dans ce décor so british une expérience de voyage unique se teinte, déjà, de nostalgie.

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