Le suite 104 de l’Hôtel Bareiss

Texte Anne-Marie Cattelain-Le Dû / Photos Ulrike Klumpp

À une heure de Strasbourg, côté allemand de la frontière, au cœur de la Forêt-Noire, en trois générations, la famille Bareiss a transformé l’auberge ouverte au début des années 1950 par Hermine, l’aïeule, en palace champêtre récompensé de trois clés Michelin. Le concept : recevoir comme à la maison aussi bien des couples en lune de miel que des familles avec une ribambelle d’enfants ou des seniors sportifs et épicuriens à la fois. Inaugurée pour la saison hivernale, avec neuf autres, la suite 104, décorée par Hannes et Britta Bareiss, qui dirigent désormais le 5-étoiles, reflète leur philosophie. « Tout en répondant aux souhaits émis pas nos hôtes fidèles, voulant que ces suites deviennent leur, nous nous sommes inscrits dans une démarche écoresponsable. Finis la moquette et le plastique, place aux matériaux nobles, la pierre de pays, le bois, les étoffes artisanales, coton, soie, laine », explique Hannes. 

Place aussi à la lumière solaire, aux arbres, avec en vis-à-vis la vallée de Mitteltal que dévoile à 260 degrés la grande terrasse orientée plein sud. À l’intérieur, même approche douillette avec une cheminée dans le salon, deux chambres bien isolées l’une de l’autre, dotées chacune de leur salle de bains. Et parce qu’en Allemagne, c’est quasi incontournable, un sauna, pour terminer en beauté la journée, après une randonnée sur les chemins forestiers, une balade à cheval ou une longue séance de natation dans une des nombreuses piscines de ce resort pas comme les autres. « Bravo, je me suis vraiment relaxé », s’est exclamé Hermann Bareiss, le père, toujours bien présent, après avoir testé la 104.

© Ulrike Klumpp

Article paru dans le numéro 138 d’Hôtel & Lodge.

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