Anantara Plaza Nice, la Côte d’Azur sur un nuage

Avec une finesse subtilement orientale, ce nouveau Leading Hotels of The World réinvente le luxe et le glamour d’une Riviera festive. Le nouvel âge d’or du Carré d’Or !

Texte Aliette de Crozet

Les grilles en fer forgé datant de l’ancien Plaza inauguré en 1848 ont été pieusement conservées.

Cent quarante mètres de façade Belle Époque, d’un bel ocre safran, conduisent aux portes d’un paradis : le rooftop du tout nouveau Anantara Plaza Nice. Au 6e ciel – pardon, étage –, pergolas, cascades de glycine, canapés et tables en marbre bleu créent mille et une ambiances. Ici, un lounge avec estrade pour un DJ, là, des alcôves pour les fumeurs, ailleurs, un carré d’aromates pour le très talentueux chef Denis Gamard. La vue est affolante sur « Nissa la bella », la baroque, la moderne, la médiévale. Les voiles glissent sur la Baie des Anges, et on voit même au loin décoller les avions. Au bord de la rambarde dominant le jardin Albert-Ier ou sous la verrière, on petit-déjeune ou on « blunche » (le « blunch » est un buffet après le « break-fast » et avant le « lunch »). Le soir, quand les collines s’illuminent devant les Alpes, le lieu se transforme en Seen : live cooking, maître sushi et DJ. On peut aussi se poser aux Colonnades devant des blinis soca-caviar : avec ses banquettes circulaires en velours vert, entre les piliers de bois, il ressemble plutôt à un club.

L’hôtel avance comme un paquebot sur l’avenue de Verdun, au cœur du Carré d’Or niçois. Son rooftop plane sur la ville.

La marque Anantara du groupe thaïlandais Minor, créé par l’Américain William Ellwood Heinecke, excelle dans l’approche intimiste du luxe. Confirmation avec ce premier hôtel « en propre » de la marque en Europe et ses 152 chambres et suites. La renaissance de l’ancien Plaza, bâtisse iconique depuis 170 ans, est l’occasion d’une déclaration d’amour à la Riviera. Et l’architecte Jean-Paul Gomis comme le décorateur David Collins l’émaillent de touches orientales. Dès l’entrée, les hauts plafonds, les arcades, les guirlandes d’orchidées et les enduits crème façonnés à la spatule transportent dans les Mille et Une Nuits. Les chambres couleur taupe s’habillent de têtes de lit façon moulures haussmaniennes, d’abat-jour en soie thaïe, de sièges ronds aux unis pastel et de photos de la Côte d’Azur en noir et blanc. Sans outrance : la suite présidentielle ne mesure « que » 75 m2. Le Anantara Spa aussi met le fait-main à l’honneur, avec ses cinq cabines cintrées de bois et un studio « Pedi:Mani:Cure » de Bastien Gon- zalez. Branché en direct sur la promenade des Anglais, l’écran de la salle de sport transmet les mouettes, les palmiers, les bateaux, les vagues. On y court.

Tapis texturés, couvre-lits en piqué, abat-jour en soie sauvage subliment le sens du toucher. © Richard Waite

Un ADN régional

Cho Nature (Mouans-Sartoux) signe le parfum d’ambiance gingembre-mimosa, HD Fragrances (Eygalières) les gels douche – pamplemousse pour monsieur, orange pour madame. Les mini-bars proposent chips de soca, biscuits Esprit Gourmand, café du Green Coffee de Monaco et des cuvées spéciales de Château de Crémat à déguster dans les verres signés Daniel et Christophe Saba (Verrerie du Val de Pôme, Biot).

Article paru dans le numéro 126 d’Hôtel & Lodge.

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