Antibes Juan-les-Pins, une autre Riviera : le city guide

À première vue, des yachts géants et des villas éblouissantes. Mais en catimini, et surtout avant ou après le mois d’août, Antibes Juan-les Pins sait aussi jouer la carte du glamour chic et de la discrète quiétude. Au plus près de la nature, entre les criques turquoise et les forêts de pins maritimes. Sur une note jazzy.

Texte Céline Baussay

Quelle histoire ! Fondée par les Grecs au Ve siècle avant J.-C. sous le nom d’Antipolis, puis sous domination des Romains, Antibes s’impose comme un comptoir de commerce majeur. Au Moyen Âge, elle subit de multiples invasions qui l’amènent à se protéger derrière des fortifications, renforcées par Vauban au XVIIIe siècle. L’arrivée du chemin de fer, un siècle plus tard, ouvre la voie au développement du tourisme. La station balnéaire de Juan-les-Pins attire le gotha et l’élite politique à partir des années 1880, et encore plus après la Première Guerre mondiale et l’arrivée des Américains les plus fortunés. Parmi eux, un investisseur, Frank-Jay Gould : il ouvre un casino, aménage la pinède qui porte son nom (et accueille depuis 1960 le festival Jazz à Juan) et fait bâtir Le Provençal, l’un des premiers palaces de la Côte d’Azur, au style Art déco. Une véritable icône de la ville, longtemps laissée à l’abandon et qui, cet été, a retrouvé toute sa superbe en résidence grand luxe.

« Du bleu partout, en haut, en bas et du vert à revendre », voilà ce que Jules Verne a retenu de la pointe du Cap d’Antibes où il a séjourné, à partir de 1874, quatre hivers – la haute saison à l’époque. Comme lui, nombre d’artistes et d’intellectuels ont été sensibles à la beauté du site : George Sand, Flaubert, Maupassant, Monet, Dufy, Man Ray, Cocteau, Hemingway… Il y a tout juste 100 ans, F. Scott Fitzgerald posait ses malles et ses carnets dans une villa balnéaire devenue l’hôtel Belles Rives, le temps d’écrire Tendre est la nuit. Picasso venait lui aussi en villégiature à cette époque à Juan-les-Pins et participait aux mêmes grandes fêtes. À l’automne 1946, il a travaillé deux mois au dernier étage du château Grimaldi, devenu en 1966 le musée Picasso, laissant derrière lui 23 tableaux et 44 dessins intégrés à la collection. 

Le port Vauban et au-delà des remparts, le Vieil Antibes avec ses maisons enchevêtrées, ses ruelles fleuries, ses placettes. © Mary Quincy

Le musée Picasso, aujourd’hui, compte parmi les étapes obligatoires d’une visite dans le Vieil Antibes avec le port Vauban, le Fort Carré, les Casemates de la Création avec leurs ateliers d’artistes et d’artisans, la cathédrale, la commune libre du Safranier aux ruelles fleuries et le marché provençal couvert. Les initiés savent qu’il faut aussi partir en voilier, voire en kayak de mer pour les plus courageux, faire le tour du Cap d’Antibes, le poumon vert de la ville, classé zone Natura 2000, ou plus modestement, à pied, suivre le sentier de Tirepoil, idéalement aux premières ou aux dernières heures de la journée. Pourquoi pas s’arrêter pour une baignade dans l’une des criques nichées entre les côtes rocheuses. Et franchir la Baie des Milliardaires, aux villas grandioses. Avec en ligne de mire les îles de Lérins, la baie de Théoule et la Méditerranée à l’infini. L’hôtellerie est à l’image d’Antibes, élégante et confidentielle. Avec de charmants 4-étoiles, comme ceux de la collection La Villa Hôtels (qui vient d’ouvrir la Villa Sainte Valérie), des adresses très design (le Cap d’Antibes, Le Sud), un palace historique, le Cap-Eden-Roc, sans nul doute l’un des plus merveilleux établissements de la Côte d’Azur, et le dernier-né, le délicieux Villa Miraé. Tout aussi intimiste.


Villa Miraé, Hacienda provençale

Au Cap d’Antibes, ce nouveau Relais & Châteaux brille par son design solaire signé Oscar Lucien Ono et son offre gastronomique orchestrée par le chef Mauro Colagreco.

L’ancien Impérial Garoupe, rénové, embelli, a conservé sa structure, ses jardins et sa piscine. © DR

Son nom ne signifie rien en soi, mais il évoque le mirage, le rêve, et sa sonorité est agréable à l’oreille. Villa Miraé prend la succession d’un ancien hôtel, l’Impérial Garoupe, dans une grande bastide et ses dépendances au bord de la plage de la Garoupe. La plupart des 35 chambres, dont 8 suites, toutes avec une terrasse, quelques-unes vue mer, donnent sur des coursives, autour d’un patio central avec sa fontaine et ses oliviers. Tout le charme d’une hacienda 5-étoiles, où se déclinent, dans les chambres, trois harmonies de couleurs provençales : « le jaune du soleil, le bleu de la mer, le vert d’eau de la végétation », résume Oscar Lucien Ono, fidèle partenaire de Inwood Hotels (l’Elysia à Paris, le Burdigala à Bordeaux, le Soleia à Nice…), qui a réalisé pour le groupe une œuvre complète, sur mesure, poétique et onirique, dont on ne perçoit les innombrables subtilités, dans le choix des matières, des motifs, des formes, des teintes, qu’en passant du temps sur place. Dans les chambres, on remarquera ainsi les tressages sur les portes. Dans les salles de bains, le travertin. Dans les toilettes, le papier peint en référence à Cocteau. Dans les parties communes, un ciel lumineux doré, une fresque dessinée à l’aquarelle et transformée en céramique, des dégradés aux pigments or et nacre, des frises de feuillages stylisés, des luminaires en verre de Murano… La plage, avec le sable, les vagues, la mer, mais aussi le soleil, avec ses rayons graphiques, sa lumière flamboyante quand il se couche, se glissent dans le décor, riche, sophistiqué, mais pas prétentieux.

Ambiance douce et raffinée dans les chambres, avec des matières, des motifs, des couleurs en harmonie. © DR
Le sable, les vagues, le soleil ont inspiré la décoration du bar, l’une des plus belles réalisations du décorateur Oscar Lucien Ono. © DR
Nouveau défi pour le chef Mauro Colagreco, à la tête des deux restaurants. © DR

Un peu comme la cuisine locale et de saison de Mauro Colagreco qui ici, en parallèle de son triple étoilé Mirazur à Menton, supervise les deux restaurants méditerranéens, tous deux agrémentés d’une belle terrasse. D’un côté, Miraé, ouvert en continu, qui propose une carte de spécialités locales revisitées : fleurs de courgettes farcies, orecchiette au citron de Menton, panacotta, agrume et safran… De l’autre, Amarines, le gastronomique, où le chef argentin aux origines italiennes, installé sur la Côte d’Azur depuis 20 ans, sublime l’agneau de Sisteron ou le poisson sauvage issu de la pêche du jour avec des accords mets-vins remarquables. Une vague en staff en fond de salle, un tapis recréant la mer agitée, des plafonniers en forme d’oursins : la Méditerranée s’invite encore, non seulement dans l’assiette, mais aussi par petites touches saupoudrées dans le décor.


Belles Rives, le roman d’une belle époque

Posée sur un rocher au ras des flots, la villa Art déco, icone hôtelière de Juan-les-Pins depuis bientôt cent ans, perpétue son charme désuet.

Côté rue, l’emblématique façade de pierres du Belles Rives, hôtel presque centenaire. © Mathieu Cellard

Cette année, le Belles Rives célèbre le centième anniversaire du séjour de F. Scott Fitzgerald et de sa femme Zelda dans ses murs. En 1925, l’écrivain américain a en effet loué pour plusieurs mois la Villa Saint-Louis, son nom d’alors, qui arborait un style néo-normand. La période est aux bains de mer, aux grandes fêtes enivrées. F. Scott Fitzgerald vient de publier Gatsby le Magnifique, et il écrit Tendre est la nuit lors de son séjour à Juan-les-Pins. « C’est un de ces moments étranges, précieux et trop éphémères où tout semble aller pour le mieux dans la vie » : sa citation est gravée dans la pierre, bien en vue dans le lobby de ce qui est devenu ensuite un hôtel, en 1929, après qu’un certain Boma Estène, venu de Russie, et son épouse Simone, fille d’hôteliers antibois, en prennent possession. Ils lui apportent une nouvelle apparence, Art déco, en vogue dans les Années folles, l’agrandissent, percent de grandes fenêtres ouvertes sur la baie, créent un accès direct à la mer et un service de restauration sur la plage : une première ! « À l’époque, on parlait plutôt de pension de famille ou d’hôtel familial, raconte leur arrière-petit-fils, Antoine Estène-Chauvin, qui en a pris la direction depuis quelques années aux côtés de sa mère, Marianne. Les clients étaient presque à demeure. Alors qu’aujourd’hui, les vacanciers sont friands d’aller au restaurant, pratiquer des activités, se balader dans les environs. »

Le style Art déco est resté dominant, faisant fi des modes, comme dans cette chambre au papier peint signé Hermès. © Mathieu Cellard
Côté mer, la terrasse en surplomb des flots. Le soir, elle se transforme pour accueillir les clients de La Passagère. © Mathieu Cellard

Les temps ont changé, mais la magie des lieux opère toujours et la même famille en est propriétaire. Le 5-étoiles compte désormais 43 chambres et suites, dont la N° 50 qu’occupait autrefois F. Scott Fitzgerald. L’auteur a donné son nom au bar, rénové en 2023, à son cocktail signature, le Sparkling Scott (champagne, rose, citron vert, framboise), et au prix littéraire organisé par l’hôtel chaque début d’été depuis 14 ans. Le restaurant étoilé La Passagère du chef Aurélien Véquaud, avec son décor intérieur Art déco riche d’éléments d’origine et sa grande terrasse extérieure, est un passage obligé pour les clients de l’hôtel comme pour les visiteurs.
En contrebas se trouvent une grande brasserie provençale, les pieds dans l’eau, les transats blancs sous parasols bleus de son solarium, et l’iconique ponton aux couleurs du club nautique, l’un des plus anciens de la région. Pour l’anecdote, le ski nautique a été inventé ici même, en 1931, dans la baie du Belles Rives.


Tendre est la nuit

Mini-hôtel, villa privée… Le luxe confidentiel à Antibes Juan-les-Pins, c’est avant tout un mode de vie. Avec la mer, jamais très loin.

01 – VILLA LA GUETTIÈRE
Exclusif

© Sordello

L’Hotel du Cap-Eden-Roc, le palace d’Oetker Hotels, prisé des stars pour sa discrétion, vient d’inaugurer, à quelques minutes en voiturette électrique, sa quatrième propriété en location à la semaine, avec services hôteliers, gouvernante, majordome, chef privé, concierge dédié. Sur un terrain de 6 500 m2 face à la mer, la Villa La Guettière se compose d’un mas et d’une petite maison, soit neuf chambres aux ambiances chaleureuses et aux tons clairs, une piscine et sa pool house, un espace bien-être, une cave à vins… Et en prime, une sélection pointue d’œuvres d’art.

02 – CAP D’ANTIBES BEACH HOTEL
Rose

© Stephan Julliard

Inauguré il y a deux ans, ce boutique-hôtel balnéaire du groupe Chapitre Six (comme La Ponche à Saint-Tropez ou l’Hôtel Hana à Paris), 5-étoiles, Relais & Châteaux, se vit comme une parenthèse enchantée, les pieds dans l’eau. On y vient pour son architecture moderniste qui évoque les villas de Palm Springs, ses intérieurs épurés de l’architecte belge Bernard Dubois, son jardin exotique, son étoilé Les Pêcheurs, une institution. Et on prolonge son séjour pour sa plage aux parasols roses, avec bar en rotonde et table festive du chef Assaf Granit.

03 – LE SUD
Rayonnant

© DR

À deux pas des plages et de la gare de Juan, un joli petit hôtel qui n’a pas le service complet des grands, certes (c’est un 3-étoiles), mais qui séduit par son esprit décontracté et son design imaginé par l’architecte Stéphanie Lizée : murs talochés et rayures vintage, pièces en terre cuite et mobilier en rotin, bleu Klein et jaune tournesol,
le tout sous influence de Cocteau et Picasso. L’artiste Franck Lebraly habille de ses fresques et lignes colorées les murs des 29 chambres, vue ville ou jardin. Bar à cocktails et piscine entourée de verdure pour se rafraîchir.

04 – LA BASTIDE DU BOSQUET
Familial

© DR

Centre névralgique d’une ancienne propriété agricole, cette demeure provençale du xviiie siècle, classée monument historique, entourée d’un jardin, a souvent été un lieu de villégiature. Son hôte le plus célèbre ? Maupassant qui y est resté tout un hiver et a écrit
là plusieurs nouvelles. Longtemps maison d’hôtes, elle se loue désormais en intégralité, pour 12 personnes au maximum, en quête d’une adresse dans son jus, au calme, mais aussi proche de tout. Des travaux récents lui ont donné un nouveau souffle.


Le goût du Sud

Tables conviviales, rooftops avec vue, pâtisseries gourmandes… En version salée ou sucrée, le meilleur d’Antibes.

01 – LE 1932 HOTEL & SPA CAP D’ANTIBES
Panoramique

© DR

Inauguré il y a trois ans, ce 4-étoiles de 64 chambres et suites sous étiquette MGallery, transformé par l’architecte d’intérieur Laurent Maugoust sans trahir son ADN Art déco, a fait le pari d’une ouverture à l’année. Son nouveau rooftop au 5e étage, Quinto Cielo, est, lui, accessible de mi-avril à mi-octobre tous les jours à partir de… 12 h 32 ! Pour boire un cocktail maison, partager des tapas et antipasti, déjeuner ou dîner de plats italo-espagnols. Face à la baie de Juan-les-Pins, à la mer à perte de vue. Le meilleur des spots pour le coucher du soleil et les feux d’artifice. 

02 – MAISON DE BACON
Incontournable

© DR

Deux très bonnes raisons de s’attabler ici : la vue imprenable sur les remparts et le Cap d’Antibes, magique en toutes saisons, et la cuisine de la mer, généreuse, du chef Nicolas Davouze, Bocuse d’Or France 2014. À tester, la bouillabaisse, les poissons grillés au feu de bois ou le plat signature, le loup en croute, cocotte du marché aux herbes. Fondée en 1948 par la famille Sordello, reprise en 2021 par des pros de l’événementiel, cette institution a été embellie et agrandie, avec un nouveau rooftop. À la carte, 52 cocktails ! 

03 – LILIAN BONNEFOI
Exquis

© DR

L’ex-chef pâtissier du Cap-Eden-Roc (pendant 28 ans !), élu Meilleur chef pâtissier de la Côte d’Azur en 2008, a pignon sur rue à Antibes, dans trois points de vente. Trois adresses hautement recommandables pour un petit déjeuner, un brunch, un déjeuner ou un goûter sur place ou à emporter. Coup de cœur garanti pour ses tartes, gâteaux, glaces et autres créations sucrées, à l’esthétique soignée, qui renouvellent au passage quelques grands classiques : tarte au citron de Menton, paris-brest, baba au rhum… Une curiosité : la Trop’ d’Antibes, une brioche à la fleur d’oranger et confit pamplemousse.

04 – JUANA
Convivial

© DR

Hôtel de légende de 40 clés, le Juana a insufflé une bonne dose de fantaisie à son cadre années 1930, très sage, en ouvrant Paseo : un bar et restaurant au décor exubérant et éclectique, un patchwork de couleurs vives et de motifs végétaux. Tout le mobilier d’origine a été recyclé et revampé. Aurélien Véquaud, le chef étoilé de La Passagère au Belles Rives, depuis peu chef exécutif du groupe dont fait partie aussi le Juana, supervise la carte : déjeuner léger, plats à partager, brunch, apéritif… Il y en a ici pour toutes les envies, à tout moment de la journée.


L’appel du Sud

Ils œuvrent dans l’hôtellerie, la promotion touristique et l’artisanat d’art. Leur point commun ? Un lien fort avec Antibes Juan-les-Pins dont ils apprécient les paysages uniques et le caractère si particulier, unique sur la côte d’Azur.

CATHERINE DUVOT-COHEN
Directrice générale du groupe Inwood Hotels

© DR

Vous avez inauguré cette année Villa Miraé. Qu’évoque pour vous Antibes Juan-les-Pins ?
Au sein d’Inwood Hotels, nous attendions une opportunité sur la Côte d’Azur, une région touristique toujours aussi rayonnante, à laquelle je suis très attachée. Je suis niçoise, je me suis mariée à Antibes, je connais bien les lieux. Depuis Nice, l’arrivée est magique, entre mer et montagne. J’ai toujours un moment d’émerveillement.

Quels quartiers appréciez-vous particulièrement ?
J’aime beaucoup le Vieil Antibes pour son côté italien et le Cap d’Antibes pour son environnement exceptionnel, son luxe confidentiel. C’est un véritable cocon, entre terre et mer.

Vos coups de cœur ?
Les plages, celle de la Salis notamment. Le marché d’Antibes, le musée Picasso, évidemment. Et le Safranier, un quartier un peu hors du temps, avec ses maisons en pierre fleuries. Dans le Vieil Antibes, il faut flâner, sans objectif précis, et découvrir de belles adresses : une boulangerie, un restaurant…

PHILIPPE BAUTE
Directeur général de l’office du tourisme et du festival Jazz à Juan

© Patrice Lapoiriee

« Enfant, je venais en vacances à Antibes chez un ami. Et mon père était fan de jazz… Je suis passé par la Bretagne, par Dijon, avant d’arriver ici, en 1999. J’aime le développement raisonné du tourisme, l’humanité de ce territoire qui offre plusieurs secteurs verts sauvegardés, ne serait-ce que le Cap d’Antibes, parfait pour la marche, le VTT… Tout reste à taille réduite, même dans l’hôtellerie. C’est ce qui fait notre ADN, notre force par rapport à d’autres destinations. Nous offrons plus d’intimité, voire d’intimisme, dans l’esprit “pour vivre heureux, vivons cachés”. Et tout le monde contribue à cette quiétude azuréenne, même si l’expression peut paraître antinomique. Ce qui est surfait ne fonctionne pas ici. Dans les boutiques résonne encore l’accent du pays. Nous pourrions organiser Jazz à Juan ailleurs, pour avoir 100 000 personnes, mais nous restons à la pinède Gould, avec 30 000. Ce festival, c’est le porte-étendard d’un patrimoine culturel vivant. Jazz à Juan est au jazz ce que la Scala est à l’opéra ! »

DIDIER SABA
Maître verrier

© DR

« Mon père et mon grand-père étaient verriers à Biot. En 2026, je vais fêter mes 30 ans de métier. Je travaille le verre soufflé dans mon atelier-boutique installé sur le port d’Antibes. Beaucoup d’artisans, d’artistes, se sont installés dans les anciennes casemates des militaires et un peu partout en ville, c’est une vraie valeur ajoutée pour Antibes. On voit passer beaucoup de visiteurs toute l’année, surtout l’été et pendant le marché de Noël. Mais la population du cru est toujours là, de génération en génération. C’est un village, tout le monde se connaît. Mes quartiers de cœur ? Le port, la vieille ville. Tôt le matin, sur les remparts, la lumière est incroyable. On va plus à Juan-les-Pins pour sortir, se détendre. Quand les gros travaux réalisés actuellement seront finis, Juan va renaître, j’en suis sûr, et pourrait très bien être le petit Saint-Tropez des Alpes-Maritimes. »

Article paru dans le numéro 142 d’Hôtel & Lodge.

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