Trésor du patrimoine francilien, le Domaine du Montcel, dans la vallée de la Bièvre, rénové et transformé en hôtel sous l’étiquette Dolce by Wyndham, a retrouvé son éclat. Il incarne aujourd’hui une élégance à la française très contemporaine, à l’image de son spa Sothys.
Texte Céline Baussay
Le spa du Montcel a été conçu comme un écrin soyeux, à l’atmosphère douce et apaisante. Il occupe une partie du « Village des Arts », située en contrebas du château, au bord du merveilleux jardin à l’anglaise reconstitué comme à son origine. À l’intérieur, huit cabines de soins, sauna, hammam, fontaine de glace, douche sensorielle où sont déclinées les quatre saisons, salle de fitness avec coach et cours de yoga à la demande. Et belle surprise, une piscine dedans-dehors de 15 mètres de long, ouverte toute l’année, bordée par une grande mosaïque aux motifs toile de Jouy et un mur de plantes artificielles pour l’effet végétal. L’architecte Sébastien Flamant et la plasticienne Élodie Lefèvre ont créé un univers très épuré où dominent le bois blanc et les couleurs très claires. La situation en rez-de-chaussée, l’impression d’espace, la présence de la lumière naturelle et de la verdure concourent à renforcer la sensation de lâcher-prise.
Au spa du Dolce by Wyndham Versailles, c’est la maison Sothys qui a été choisie, pour la qualité de ses produits, élaborés à partir d’ingrédients naturels, et pour ses protocoles et rituels uniques. Les soins signature de la marque sont d’ailleurs les plus demandés : Indonésie ancestrale, qui allie la respiration, le corps et l’esprit, et Hanakasumi, qui intègre la réflexologie plantaire dans le gommage et le modelage. Succès aussi pour les soins 100 % sur mesure, où le client choisit une note olfactive (fleur d’oranger et bois de cèdre, cannelle et gingembre…) et une texture (crème, baume, beurre de karité…). Mais le nec plus ultra reste le Soin excellence Secrets de Sothys, pour le visage et le corps, le plus complet de tous. Un rituel de 2 h 30 et 11 étapes, avec des effets anti-âge visibles aussitôt.
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L’esprit des lieux
Quel destin ! À seulement 20 kilomètres de Paris et 10 du château de Versailles, au cœur du village de Jouy-en-Josas, le Domaine du Montcel, durant des siècles, est passé entre les mains de multiples propriétaires, dont Christophe-Philippe Oberkampf, directeur de la manufacture des toiles de Jouy, et ses descendants. Il a accueilli ensuite une école pour garçons de bonne famille, fut occupé par la Luftwaffe, repris par la Fondation Cartier pour l’art contemporain (d’où la présence dans son parc de 14 hectares d’œuvres monumentales de César et Arman) et finalement abandonné de longues années. Depuis le printemps, le château et ses communs accueillent un 4-étoiles de 150 chambres, 14 suites et 14 appartements. Il compte 2 restaurants, un bar et un grand centre de conférences.
Article paru dans le numéro 127 d’Hôtel & Lodge.