Deuxième ligne du Stade Toulousain et joueur du XV de France, le rugbyman Thibaud Flament se confie sur son parcours atypique et son partenariat avec Seiko, dont il partage les valeurs d’excellence et de discipline.
Texte Aymeric Mantoux
Thibaud Flament est l’un des visages les plus inspirants du rugby moderne. À 27 ans, il affiche un parcours international riche et atypique, qui l’a mené de la Belgique à l’Argentine, puis en Angleterre, et enfin à Toulouse, là où se trouve son club actuel. Après des victoires en Champions Cup, trois boucliers de Brennus et un Grand Chelem avec le XV de France, il s’est récemment associé à Seiko, devenant ambassadeur de la marque. « C’est une rencontre entre l’excellence horlogère japonaise qu’incarne Seiko et les valeurs du rugby : l’engagement, la passion, la détermination », explique-t-il. Une même quête de performance : « Chaque seconde compte, la rigueur et la discipline sont essentielles dans l’horlogerie, tout comme dans notre sport », poursuit-il.Le partenariat avec Seiko est d’autant plus significatif qu’il reflète l’évolution du rugby au Japon, un sport qui, selon lui, « grandit là-bas et colle bien à la mentalité du pays. Son équipe a de bons résultats en Coupe du monde. »

Le parcours international de Thibaud Flament, entre divers pays et cultures, a sans doute attiré la marque : « J’ai fait des choix différents de beaucoup de rugbymen. Mon histoire est originale, et cela a sûrement intéressé Seiko », confie-t-il

Son programme est chargé en 2025 : Coupe d’Europe, Tournoi des Six Nations, phases finales de la Coupe d’Europe et du Top 14… « Les saisons passent vite, il faut savoir les gérer », explique-t-il. Thibaud Flament est prêt à enchaîner les défis, à continuer de repousser ses limites, tout en cultivant cette quête de l’excellence, tant sur le terrain qu’en dehors. Son partenariat avec Seiko en est un symbole. Mais l’athlète sait aussi prendre du recul : « J’ai appris à ralentir, à prendre le temps, à m’intéresser à d’autres passions comme la lecture, l’horlogerie, ou encore l’astronomie. »
3 questions à Thibaud Flament

Quel est votre lien avec l’heure et les montres
Avant, je ne portais pas toujours de montre. Mais j’aime vraiment ça maintenant et je m’y intéresse de plus en plus. Plusieurs de mes coéquipiers sont passionnés par l’horlogerie, et on parle souvent montres ensemble. Petit à petit, en en portant une tous les jours, je découvre cet univers. À 18 ans, j’avais reçu une montre, mais je ne la mettais que de temps en temps. Et sur le terrain, je ne pouvais jamais en porter une.
Dans le rugby, le rapport au temps a évolué aussi ?
Par rapport à d’autres sports, le rapport au temps du rugbyman est plus lié au collectif. En revanche, pour l’analyse de match, où l’on travaille beaucoup sur les images et l’avant-match, pour repérer des tendances chez les équipes, on peut observer que certaines équipes sont plus performantes à certains moments qu’à d’autres. C’est là que le rapport au temps prend son sens. Par exemple, en équipe de France, le staff nous avait dit que l’Australie est très forte dans les 20 dernières minutes. Il fallait donc prendre l’avantage dans ces moments-là et ne pas lâcher, car c’était là qu’il y avait un vrai risque. Le rugby est un sport rude, alors quand tu es fatigué à la 60e minute et que tu sais que c’est là que tout se joue, ça te motive.
Vous avez un intérêt personnel pour le Japon ?
Oui, bien sûr. C’est un pays qui m’intéresse beaucoup. J’ai eu la chance d’y aller en 2021 avec l’équipe de France, et j’ai adoré ce voyage. J’aimerais bien y retourner, peut-être quelques années dans ma carrière. Mais d’ici là, je trouverais ça génial d’y aller avec Seiko et de visiter la manufacture. Ça m’intrigue vraiment et je suis curieux de la découvrir.
Article paru dans le numéro 139 d’Hôtel & Lodge.