Au-delà des clichés sur ses folles nuits endiablées et ses plages instagrammables, Ibiza cache bien son jeu. Alors pourquoi ne pas aller percer le mystère de cette île des Baléares en Land Rover Defender, dont la polyvalence permet d’enchaîner les lacets de bitume et les chemins caillouteux de l’arrière-pays ?
Texte Michel Holtz
Ce n’est pas une simple voiture que Land Rover a renouvelée il y a quatre ans de cela : c’est un mythe, celui du Defender. Un engin qu’il suffit de croiser pour se projeter dans les sables du désert ou les Highlands d’Écosse. Car depuis 1948, le « Def », comme ses nombreux admirateurs le surnomment affectueusement, a tout enduré et traversé les terrains les plus inhospitaliers. Sa rusticité et sa solidité légendaire le cantonnait aux gentlemen farmers en vestes Barbour, ou à feu la reine d’Angleterre qui, sur ses terres de Balmoral, préférait ses suspensions sèches au confort de ses carrosses. Mais le Defender nouveau, apparu en 2020, allie le meilleur des deux mondes : une efficacité redoutable qui lui permet de s’aventurer là ou une autre auto ne songerait même pas à poser ses pneus, et une douceur de conduite parfaitement adaptée à l’asphalte. Rouler off road ne requiert plus les compétences d’un pilote du Dakar.
Grâce à une simple molette et des pictogrammes, on choisit son mode de conduite, dans la boue, sur le sable ou les rochers. Mais le Defender est également capable de gérer seul les aspérités des chemins et lorsqu’il retrouve le bitume, il démontre sa sérénité et la vivacité de ses moteurs. Dans ce domaine, la palette est large, avec un V8 essence de 635 ch, mais aussi une version hybride rechargeable de 400 ch capable de rouler entièrement à l’électrique pendant une cinquantaine de kilomètres. Des moteurs essence et diesel hybrides non rechargeables sont également disponibles. Quant aux dimensions de l’engin, il s’adapte aux couples comme aux familles (très nombreuses), du modèle 90 à 3 portes au grand 130 qui peut accueillir 8 personnes.
Une autre Ibiza
Depuis la capitale qui donne son nom à l’île, quelques kilomètres de petites routes en lacets suffisent au visiteur curieux pour percevoir la face B de l’île des Baléares, loin du béton et des décibels, dans un paysage de collines et de villages blancs. Au-dessus de Sant Antoni de Portmany, ces rubans d’asphalte débouchent sur des petites places où, sous des tonnelles, se dégustent des orelletes, de délicieux beignets au goût anisé. Sillonner l’île en Defender, c’est parfois aussi, au détour d’un chemin de terre escarpé, arriver devant une vieille « can », le nom donné ici aux fermes et aux maisons isolées. Et de leur terrasse, puisque certaines d’entre elles accueillent du public, l’espace d’une nuit ou d’un repas, observer la Méditerranée.
Defender House, l’expérience ultime
Après Anglet, le cap Ferret ou encore l’hippodrome de Paris-Longchamp, le concept de Defender House a été décliné en septembre dernier à Ibiza. Durant dix jours, les invités, clients et prospects de la marque venus de toute l’Europe, ont découvert l’univers de cette auto si particulière, un art de vivre qui lui ressemble (avec la cuisine moléculaire du chef espagnol Paco Roncero, des sessions de DJ…) et un visage original d’Ibiza, inaccessible autrement qu’en Defender. Deux séries très limitées spécialement créées pour Ibiza, et seulement livrables sur l’île, ont été dévoilées : les Defender Eivissa Noontide et Sunrise. La première est destinée aux balades en journée, la seconde adaptée aux sorties nocturnes.
Article paru dans le numéro 137 d’Hôtel & Lodge.
