Une maison posée sur les dunes, un lodge caché dans la forêt, une cabane au bord d’un étang, un chalet de montagne, un mas au milieu des vignes, un château entouré d’un parc arboré… De-ci de-là, en France, quelques jolies adresses au confort 5-étoiles permettent, simplement par la magie de leur environnement, un lâcher-prise immédiat. Quand la nature fait des miracles…
Texte Céline Baussay et Anne Marie Cattelain Le Dû
N’importe quel citadin pourra le confirmer : marcher les pieds dans l’herbe plutôt qu’arpenter le bitume, pédaler au milieu des arbres plutôt qu’entre les voitures, c’est se sentir très vite revigoré, ressourcé, apaisé. Cette sensation express de bien-être vaut même, selon certains, tous les spas du monde. Chaque journée qui passe au cœur de la nature souligne l’utilité, et même souvent le besoin vital, de régulièrement se reconnecter à la terre, ralentir le rythme, savourer le plaisir d’un moment suspendu avec ses proches, au passage redécouvrir le charme authentique et les traditions de nos campagnes, apprécier les sons, les parfums, les sensations qui ont marqué notre enfance et qui ne demandent qu’à ressurgir.
L’étude « Vert hexagonal », menée tout récemment par NellyRodi, l’agence de conseil en stratégie business et créative, décrypte l’essor du tourisme rural, correspondant selon elle et Radio France à un tiers de l’activité touristique en France en 2024 et 30 % des nuitées. Elle précise à quel point notre pays, par sa taille, son incroyable diversité, son patrimoine historique, culturel, artisanal, peut aisément assouvir nos envies de retour aux sources, de quête de sens, de liberté au grand air, que l’on sait amplifiées depuis la crise sanitaire.

Dormir en pleine nature sans renoncer ni au confort, ni à l’esthétique, c’est aussi possible en France. Luxe, design et ruralité ne sont pas incompatibles. Nombre de fermes, châteaux, manoirs, mas rénovés, de beach houses, cabanes en bois et autres écolodges nouvelle génération offrent un confort 5-étoiles, un décor raffiné, un service aux petits soins, sincère, chaleureux, sans esbroufe. Au cœur de leur concept, le paysage, l’environnement, qu’ils captent au maximum à travers leurs baies vitrées, dont ils s’inspirent pour leur architecture, leur intérieur, les expériences qu’ils proposent sur place ou alentour, et qu’ils protègent, préservent, entretiennent, chacun à leur manière.
De tels refuges, il en existe dans tout l’Hexagone, parfois pas si loin des villes. Pour ce dossier spécial, nous en avons identifié une quinzaine, la plupart inédits, disséminés des dunes des Landes aux montagnes des Vosges, des forêts du Perche aux vignobles des Alpilles, au bord d’une rivière dans le Périgord Noir ou encore dans le Pays basque. Partout, en toutes saisons, la nature se contemple, depuis une terrasse (au Cap Estel sur la Côte d’Azur), une piscine panoramique (au Chalet 1864 en Haute-Savoie) ou un bain nordique (aux Cabanes des Grands Lacs en Haute-Saône)… Elle se vit aussi, pour qui le désire, en participant à des activités, classiques ou originales, comme le golf (au Domaine de la Bretesche en Loire-Atlantique), la pêche (aux Hayes en Sologne), la spéléologie (au Mas Re.Source dans le Gard), les ateliers d’oléotourisme (aux Maisons Jòlibois en Provence) ou de botanique (au Château du Parc dans l’Hérault). Toute une palette de plaisirs, grandeur nature.
01 – BEACH HOUSE D’HUCHET
Landes
Elle apparaît soudain, après quelques kilomètres de pistes dans la pinède. Juchée au sommet d’une dune. Époustouflante de simplicité, flanquée les pieds dans le sable, face à l’océan Atlantique. Coup de foudre !

C’est elle qu’au débouché du chemin on aperçoit d’abord. La maison basse avec ses tuiles, ses volets et ses poutres verticales rouges, plantée au-dessus de la lette, dépression sablonneuse parsemée de touffes d’ammophile qu’ici on nomme oyat. Une demeure géométrique. Comme un refuge pour s’abriter du vent qui, accouru de la mer, souffle parfois sans retenue. Comme un observatoire pour scruter l’horizon et deviner aux sons, aux sifflements, si les vagues, cinquante mètres plus bas, déferlent avec douceur caressant les quelque 150 kilomètres de plage blonde ou explosent, rugissantes, en gerbes d’écume. Un choc esthétique, une envie soudaine, comme lorsqu’on était gamin, de se déchausser pour foncer pieds nus sur la terrasse afin de saisir l’immensité des dunes et comprendre ce paysage d’une saisissante nudité. Stéphanie, la gouvernante, devinant notre émoi, pose, à propos, un flacon de champagne, deux coupes, quelques amuse-bouche, pile face aux petits nuages semés à l’horizon.
Ainsi commence cette parenthèse landaise, au lieu-dit Pichelèbe, sur le littoral, à 100 kilomètres des Près d’Eugénie, la maison mère. Car oui, le domaine de Beach House d’Huchet, surnommé aussi les Maisons marines d’Huchet, appartient au même propriétaire que le palace champêtre, la famille Guérard, et bat, comme lui, pavillon Relais & Châteaux. Le même esprit, le même concept, mais imaginés pour Robinson voulant tenir à distance les tracas du monde, déconnecter une poignée de jours, vivre en autarcie, choyé par la maîtresse des lieux et le chef, entièrement dévoués aux quelques hôtes, six au maximum.
C’est en 1997 que Christine et Michel Guérard succombent aux charmes de cet ancien pavillon de chasse construit en 1858 par le baron Boulart, explorateur, planteur sylvestre. En contrebas de la demeure principale qui, dans cette région océane et venteuse, accuse alors quelques signes de fatigue, nichent deux hangars à bateaux en bois gris délavé par les embruns et une chapelle, « Estelle de la Mar », elle aussi en bois. Un ensemble rustique, « dans son jus » dont Christine mesure vite le potentiel. Le domaine acquis, avec une clause interdisant de l’exploiter en hôtel avant 2017, elle décide d’aménager la résidence principale pour s’y reposer avec son mari, chef triplement étoilé depuis plus de vingt ans, et leurs filles Éléonore et Adeline. Rien de tel que ce lieu isolé pour décompresser, avec sa plage déserte la plupart du temps, ses nombreux chemins courant à travers l’une des plus grandes pinèdes landaises entre la dune du Pilat au nord, la Bidassoa au sud d’Hendaye et son étonnant courant d’Huchet, navigable, creusant son cours jusqu’à l’océan à travers une forêt que certains comparent à l’Amazonie.






Christine, elle l’a prouvé aux Près d’Eugénie, aime la décoration, les beaux objets qu’elle chine en nombre, stocke pour d’éventuels projets. Elle puise donc dans cette « réserve » mobiliers et œuvres d’art datant des époques coloniales indochinoise et indo-portugaise pour meubler sa « villa sur la dune » et les deux hangars qu’elle transforme en lodges de 120 m2 chacun, style cabanes chics. Elle les baptise Rose des Vents et Alouette des Mers. Parfois, certains clients très fidèles des Près d’Eugénie, y passent deux, trois nuits, à l’issue de leur séjour dans le palace.
Michel et Christine décédés, les années s’étant écoulées, leurs deux filles désormais à la tête des domaines Guérard décident de proposer une formule all inclusive de grand luxe pour accueillir dans les deux cabanes des hôtes privilégiés, jouissant d’un service personnalisé à l’extrême, tant au niveau de l’hébergement, des loisirs que de la restauration. Deux personnes assurent à plein temps l’intendance, dont Jordi Boyer, chef privé. Ce sont elles qui préparent apéritifs, petits déjeuners, déjeuners, goûters, dîners, servis dans les salons et la salle à manger de la villa, avec un raffinement extrême : art de la table, bouquets de fleurs des champs, flacons de vins et de champagnes, feu de cheminée lorsque l’air se rafraîchit. Avec cette impression à nulle autre pareille de liberté totale, d’être chez soi, d’aller et venir à sa guise sur ces hectares de dunes veloutées, perdues entre la mer et la pinède, sous un ciel qui tantôt les ombre de bleu dur, tantôt les maquille de gris orageux.
Surf ou yoga… à domicile !
Et pourquoi pas les deux puisque, pour offrir du sur-mesure à ses hôtes, la famille Guérard s’est attaché les services de deux pros. Jana Wettich, professeure de yoga, diplômée en yogathérapie, naturothérapie, masseuse experte en ayurvéda, organise sur place des séances individuelles ou collectives de yoga, masse, donne des conseils diététiques et nutritionnels. Méditer sur la dune ou la plage, face à l’Atlantique, une belle façon de commencer la journée ! Laurent Dulon, dit Pilule, chevauche sur sa planche, depuis 35 ans, les rouleaux landais et basques, notamment la Belharra, vague pouvant s’élever à 20 mètres de hauteur avant de déferler. Il a aussi été membre pendant 10 ans de la « water patrol » qui encadre les compétitions de surf. Professeur, il met son savoir de l’océan et ses compétences au profit des surfeurs débutants comme confirmés. Et de la Beach House les conduit vers les sites de surf proches, en fonction des vents.
Courant d’Huchet, une histoire romanesque
Séjournant à Hossegor en 1908, l’auteur italien Gabriele D’Annunzio entend parler de pêcheurs traquant les anguilles dans un cours d’eau se jetant dans l’Atlantique à Moliets, au lieu-dit Deléon. Il enquête. Et deux ans plus tard part en « expédition » avec une poignée de confrères, écrivains. Ce cours d’eau sillonnant sur 9 kilomètres une nature vierge où les oiseaux le disputent aux arbres rares les séduit. Quelque temps plus tard, L’Illustration, célèbre hebdomadaire de cette époque, relate cette visite « littéraire ». Le courant d’Huchet devient le lieu incontournable pour l’élite « de savoir et de bon goût ». En 1934, il est classé dans les catégories « monument naturel et site de caractère artistique, historique, scientifique, légendaire ou pittoresque ». En 1981, il devient réserve naturelle nationale, s’étendant sur 656 hectares. Seuls quelques bateliers agréés, souvent de père en fils, naviguent sur le cours d’eau, autorisés à embarquer des visiteurs. Facile d’organiser, avec l’aide de Stéphanie, cette randonnée sur ce site qu’on peut gagner à pied à travers la pinède de la Beach House, notamment par le pittoresque sentier du Pas de Loup.
02 – DOMAINE DE LA BRETESCHE
Loire-Atlantique
Dans le parc naturel de la Brière, non loin des marais salants de Guérande et des plages de sable fin, le premier hôtel de la Collection B Signature, rénové version écoresponsable, semble échappé d’un conte de Grimm.

À la sortie de Missillac, sur le lac où se reflète le château Renaissance du xve siècle classé aux monuments historiques, un cygne solitaire sillonne avec lenteur les eaux vert profond. Il s’aventure dans les roseaux, à l’ombre des arbres centenaires ourlant les rives et les chemins forestiers se faufilant à travers les 250 hectares du domaine. Le Relais & Châteaux, 5-étoiles, labellisé Clef Verte, prend ses quartiers en face, dans les communs. Des communs de belle facture jouissant de cette vue magique et de la forêt où se perdre est plaisir. Un golf dont les 18 trous s’égarant sous la futaie les prolonge avec son club brasserie, pour retrouver des forces après un parcours. La campagne typique des Pays de la Loire, tranquille et douce, à quelques kilomètres de l’Atlantique.
Une campagne et un décor qui ont inspiré Stéphanie Decurey, créatrice de Plume, Architecture d’intérieur, vivant à Missillac, pour moderniser, dans un esprit boudoir contemporain, les chambres, les cottages et les villas privées. Dans les collections Pierre Frey, Dedar, Casamance, elle a puisé textiles, papiers peints et panoramiques en harmonie avec le paysage tout en se souciant de l’approche environnementale, sujet sensible pour Anne Jousse, propriétaire. Le château et le lac s’encadrent avec majesté dans les fenêtres des suites, qu’on laisse entrouvertes pour s’endormir bercé par le léger clapotis de l’eau et le froissement des ailes des oiseaux nocturnes gagnant les branches proches. Le matin, l’air frais et la lumière pastel réveillent sans stress, signant l’heure du petit déjeuner servi au Montaigu, restaurant gastronomique où le chef d’origine portugaise Filipe Silvestre propose, du jeudi au dimanche, au dîner, le meilleur de la côte toute proche et de cette terre maraîchère. Il marie les coquillages aux fleurs de courgette, relevées de salicorne et des herbes du potager, le pigeon avec des artichauts, eux aussi cueillis dans le potager. Un grand, très grand potager où travaille une équipe de jardiniers passionnés. Et où, les jours de beau temps, les thérapeutes du spa Cinq Mondes et Omnisens installent leur table de massage. Le rêve, avec en fond sonore le caquètement des poules pondeuses vacant en liberté. Le goût prononcé de leurs œufs 100 % bio parfume les petits déjeuners, surprenant parfois les convives qui jamais n’ont trempé leurs mouillettes dans des œufs du jour, juste pondus, juste récoltés, juste cuisinés.


Suspense à la Bretesche
En 1960, Georges Franju pose ses caméras au Château de la Bretesche pour tourner Pleins feux sur l’assassin, tiré de l’œuvre de Boileau et Narcejac. Avec un générique impressionnant : Pierre Brasseur, Pascale Audret, Dany Saval et surtout Jean-Louis Trintignant, qui tient là son premier grand rôle. Et une sombre légende de sept héritiers mourant étrangement les uns après les autres. Franju a été attiré par le lac, ses mystères et ses profondeurs. Près du restaurant de La Bretesche, une affiche rappelle le tournage de cette fiction avec en finale un enterrement farfelu pour lequel Georges Brassens a écrit et interprété « Les Funérailles d’antan ».
03 – REPÈRE SAUVAGE
Loir-et-Cher
Au cœur du Perche Vendômois, paisible, rural, ce nouveau refuge prône le retour à la nature, en version plus active que contemplative. Une jolie parenthèse à vivre entre le manoir et les lodges, la prairie et la forêt.

À moins de deux heures de Paris, quel contraste ! Capucine Châtelier et Caroline Costagliola Condy, amies depuis le hasard d’une rencontre dans un aéroport, le savent mieux que personne, elles qui ont quitté la frénésie de la capitale, embarqué mari et enfants, pour s’installer au calme et au vert. Bien déterminées à concrétiser leur rêve commun d’ouvrir une auberge de campagne contemporaine, chaleureuse, animée, familiale, à l’ancrage local fort. Ainsi est né Repère Sauvage, à l’aube de l’été.
Centre névralgique de la propriété qui s’étend sur 42 hectares, le manoir du xixe siècle, un ancien relais de chasse magnifiquement restauré, abrite les espaces communs, le bar, le restaurant, un salon-bibliothèque et dans les étages, 16 chambres, certaines communicantes. Pour la plus belle vue, il faut opter pour celles placées au-dessus de la grande terrasse, avec ses rambardes en pierre et ses marches végétalisées menant à la prairie, qui elle-même dévale la pente jusqu’à l’étang. D’un côté, la piscine, de l’autre, l’espace toboggan-tyrolienne.




L’aménagement intérieur du manoir a été confié à Gwenaëlle Girard, qui a auparavant réalisé La Maison du Val, une autre adresse champêtre, à Saint-Germain-en-Laye : « Capucine et Caroline avaient déjà tout un univers en tête, en lien avec la nature, et le challenge était de réussir à le mettre en scène. Le manoir semblait presque hanté, il a fallu se projeter. Nous voulions des chambres toutes différentes. C’est généreux, mais aussi compliqué. L’élément central, c’est la couleur, qui impulse une énergie positive : d’abord des tons sombres, bordeaux ou vert sapin, dans les couloirs et dans les entrées qui servent de sas, puis des teintes plus pastel, beige, rose ou bleu dans les chambres naturellement lumineuses. » Gwenaëlle Girard a aussi dessiné une partie du mobilier et des éléments décoratifs : dans les chambres, les têtes de lit, les penderies, les poignées en forme de vague ; dans les parties communes, les appliques, les tables, les banquettes motif paon, la cheminée en céramique du salon. Une illustratrice, Agathe Berjaut, a réalisé toutes les œuvres et les fresques poétiques, souvent d’inspiration végétale. La nature est décidément partout, même sur les murs.
L’option lodge
À l’écart du manoir, enfouis sous les arbres, la vingtaine d’écolodges, les Maisons Sauvages, conçus par le studio d’architecture Jaams, se repèrent facilement à leur bardage noir ou aubergine. Posés sur des pieux, très bien isolés et équipés pour deux à cinq personnes, aménagés dans un style épuré, joyeux, coloré, ils s’ouvrent sur une terrasse qui trouve son prolongement dans la forêt ou la clairière.
Aux quatre saisons
« Chaque fois que j’m’arrête dans le Loir-et-Cher, ils me laissent plus partir de chez eux. Je leur dis qu’il faut que j’rentre à Paris, que je n’fais pas toujours ce que j’veux. » Les paroles de la chanson de Michel Delpech résonnent bien chez ceux, en couple ou en famille, qui, en fin de séjour à Repère Sauvage, doivent quitter la campagne pour rejoindre la ville, Paris pour la plupart. Fort risque de coup de blues, après avoir enchaîné les balades en attelage dans le domaine, les baignades dans la piscine, les cours de yoga matinaux bercés par le chant des oiseaux, les ateliers de poterie, de laine ou de photo ; et pour les enfants, les moments passés avec les chèvres et les agneaux de la mini-ferme, les cueillettes, les animations cirque et magie, les activités au kids club… La solution : revenir régulièrement, puisque Repère Sauvage reste ouvert à l’année et que chaque saison apporte son lot d’activités spécifiques, souvent en lien avec la nature.
04 – LES HAYES EN SOLOGNE
Loir-et-Cher

A près avoir acquis une propriété privée de 180 hectares classée Natura 2000, Frédéric et Virginie Bartoli y ont aménagé 19 chambres et suites réparties entre l’imposante maison de maître en tuffeau et la longère en bois et brique, la Solognote. La première est dans un registre classique pimpé de couleurs fortes, la seconde dans un esprit plus bohème et champêtre. Dans ce cadre enchanteur, ils ont imaginé un concept original : une offre « bôôô week-end », du vendredi après-midi au dimanche soir, incluant deux nuits, les petits déjeuners, les fabuleux goûters maison annoncés par la cloche du château, l’accès à la piscine extérieure chauffée (en saison) et diverses activités : recherche des cerfs, des biches et des chevreuils, partie de pêche, escape game géant, soirée brasero, baby-foot, billard, observation des étoiles… L’idée : raviver les souvenirs d’enfance des grands et combler de joie les petits. Des vélos sont à la disposition des plus courageux pour rejoindre les châteaux de Chambord et de Cheverny, à 10 km.
05 – SAUVAGE QUIBERON
Morbihan

Acteur majeur de l’hôtellerie de plein air, version haut de gamme et durable, Collection Rivages se distingue par l’architecture pointue de ses cinq sites et leur programmation événementielle. Sur la presqu’île de Quiberon, en bord de plage, le village Sauvage a inauguré récemment un nouveau concept de Beach House avec 3 chambres, ainsi qu’une piscine couverte et un bar dans le Club House signé du duo de designers Briand & Berthereau, qui accueille chaque été les concerts du festival de rock Plage Sauvage.
06 – BLEU BICOQUE
Pas-de-Calais

Deux Lillois passionnés d’architecture, Edgar Catry et Arnold Deparis, ont concrétisé leur projet d’un refuge au vert. À 40 minutes du Touquet, 1 h 20 de Lille, le village de Wail, son moulin, sa rivière : un spot de rêve pour implanter deux cabanes chics. Le bois (pin sylvestre, épicéa) leur donne du cachet, le mobilier chiné et dessiné par Camille Conreur, et surtout les couleurs dominantes, jaune pour l’une, bleue pour l’autre, ajoutent du peps. Sur place, bain nordique, paddle, tapis de yoga à disposition.
07 – HÔTEL ARCÉ
Pyrénées-Atlantiques

Au gré de ses vallons verdoyants et de ses villages pittoresques, le Pays basque a conservé son authenticité et la force de ses traditions. Pour en juger, une adresse s’impose : l’hôtel Arcé, au pied des montagnes, sur la commune de Saint-Étienne-de-Baïgorry, tenu par la même famille depuis des décennies. Avec son restaurant de terroir dans un ancien trinquet (une salle de pelote basque) et en fond sonore le doux murmure de la Nive, la rivière qui coule sous ses fenêtres.
08 – CABANES DES GRANDS LACS
Haute-Saône
Inauguré il y a quinze ans, le tout premier écodomaine de la collection Coucoo Cabanes, qui en compte six en France, monte en gamme avec quatre nouveaux cocons en bois, sur pilotis, révélant toute la poésie et la beauté pure du site.

À la frontière entre la Haute-Saône et le Doubs, à 45 minutes de Besançon, les Cabanes des Grands Lacs s’étendent sur 150 hectares, entre lacs et forêt. Petit à petit, le domaine s’est développé, des installations ont été ajoutées, comme l’éco-hutte, avec son salon commun, ses livres et jeux de société à disposition. Il regroupe aujourd’hui 29 cabanes : certaines en formes de figuier, de château, d’autres sur pilotis ou perchées dans les arbres, d’autres encore flottant sur un lac, accessibles en barque ou par un ponton. Parmi elles, quatre au bord de l’eau, plus haut de gamme, Brune, Australe, Roseau et Immersion, finalisées l’an dernier, sans nul doute les plus intéressantes en matière d’architecture. À la manœuvre, l’agence parisienne AW2, qui a signé avant cela de superbes resorts dans le monde entier : le Kasiiya Papagayo au Costa Rica, le Banyan Tree Alula en Arabie saoudite ou encore le Phum Baitang de Zannier Hotels au Cambodge. Le point commun à toutes ces réalisations, la symbiose avec l’environnement et une démarche de conception bioclimatique : « Aux Cabanes des Grands Lacs, l’architecture contextuelle met en valeur les qualités du lieu, les vues, l’orientation, l’implantation : en cœur de végétation, en perspective sur l’étang, adossé au talus, explique Stéphanie Ledoux, qui codirige l’agence AW2 avec Reda Amalou. Les cabanes sont conçues comme un bourgeon en train d’éclore ; la coque protectrice s’évase pour laisser apparaître le cœur de la cabane qui s’ouvre vers le monde extérieur. La forme arrondie, l’effet de coque, le bardage vertical ajouré en partie haute servent cette idée, pour une expérience unique de déconnexion, de solitude heureuse et de contact avec la nature, dans un espace évocateur et confortable. Le luxe, c’est bien dormir, entendre les oiseaux, prendre le temps de contempler les mouvements de l’eau, du soleil, sentir la vie de la forêt ». Sans jamais perturber, évidemment, les canards et les cygnes, les écureuils et les chevreuils, ici chez eux.

Immersion en trois niveaux
Pour atteindre la cabane Immersion, il faut suivre un ponton en zig-zag qui se faufile sous les chênes centenaires. En rez-de-chaussée, un espace ouvert, avec hamac et sofa. C’est là, au pied de l’escalier, que sont livrés sur demande les paniers repas aux « cabaneurs ». Au premier étage se trouve la chambre, disposée autour d’un lit central, avec un mini-coin salon, un plan vasque, des toilettes sèches, bientôt une douche (la nouveauté de cet hiver) et de larges portes-fenêtres de part et d’autre pour une connexion visuelle permanente avec le paysage. Sur le toit-terrasse, à sept mètres de hauteur, un bain nordique chauffé à 38 °C offre une vue imprenable sur la canopée et le lac.
09 – DOMAINE LA PIERRE BLANCHE
Bouches-du-Rhône

À Orgon, près d’Eygalières, jouxtant le vignoble du domaine de Valdition, le boutique-hôtel aux allures de mas, réservé aux plus de 18 ans, conte une Provence champêtre, authentique et gourmande. Le cadre : 240 hectares de vignes élevées en bio, ponctuées d’oliviers et d’amandiers, s’étendant au pied des Alpilles, et un parc fleuri entourant la longue piscine, les quinze suites et chambres avec leurs terrasses végétalisées, leurs murs de pierre brute réchauffés par des portes en bois patiné. Certes, l’envie titille de parcourir les alentours, de village en village, de marché en ateliers d’artisans et d’artistes, de randonner dans la vallée des Baux, le parc régional des Alpilles, mais l’équipe accueillante et imaginative s’applique à retenir la poignée d’hôtes, pour les inciter onze mois sur douze – l’hôtel ferme en janvier – à ne quitter chambres et suites que pour se balader sur les deux hectares fleuris de la propriété plantés d’espèces endémiques, peu gourmandes en eau, échanger quelques balles de tennis, disputer une partie de pétanque, savourer la cuisine du chef Romain Serradimigni, originaire d’Aix-en-Provence, amoureux de son terroir et de ses producteurs. Il dirige Le Bistrot by L’Opale, qui au déjeuner décline une carte simple où les légumes, l’huile d’olive, les herbes du jardin relèvent viandes et poissons, et L’Opale, table gastronomique, qui le soir contente les épicuriens esthètes, le cadre étant à l’image de l’assiette, tout en délicatesse, et les vins sélectionnés par Joffrey Wiart à la hauteur des créations du chef.
10 – MAISONS JÒLIBOIS
Bouches-du-Rhône

Au cœur des Alpilles, aux portes de La Crau, un jeune couple a redonné vie à 240 hectares d’oliviers abandonnés, qui produisent aujourd’hui une huile bio et AOP Vallée des Baux-de-Provence sous l’appellation Domaine Jòlibois. En complément, Anne-Sophie et Clément Pellissier proposent des visites, des dégustations, des ateliers, et pour compléter l’expérience, les deux hébergements d’une collection baptisée Maisons Jòlibois : la Villa Poésie, au sein du verger, à louer pour dix personnes, et, nouveauté cette année, le Mas de l’Étoile, à deux minutes de là, à Aureille. Ses cinq grandes chambres d’hôtes, dont deux adaptées à l’accueil des familles, se répartissent dans une maison de village rénovée dans un style provençal contemporain, prolongée par une vaste terrasse. Derrière la façade en pierre blonde et la porte d’entrée en bois brut se révèle un univers cosy et douillet, entre teintes douces et matières naturelles. Les fenêtres aux volets verts s’ouvrent sur une vue imprenable sur les champs d’oliviers alentour.
11 – MAS DES PRÊCHEURS
Bouches-du-Rhône

Quelque part entre Arles, Avignon et les Alpilles, aux portes de Tarascon, cité médiévale, cette jolie maison d’hôtes dans un mas du xviiie siècle avec salon-cheminée, piscine, réunit ce que la nature provençale a de mieux à offrir : 18 hectares de pins, cyprès et oliviers et le chant des cigales. Inaugurées récemment, les deux suites Immersion sont des modules LumiPod tout confort, agréables à vivre en toute saison. Avec une baie vitrée en courbe qui joue sur l’effet dedans-dehors et une terrasse donnant sur l’étang pour l’une, sur la prairie pour l’autre.
12 – CHÂTEAU DU PARC
Hérault

À Pézenas, non loin des plages de la Méditerranée, ce domaine de 70 hectares, labellisé Clef Verte, propose 15 écolodges pour 2 à 8 personnes, certains avec leur propre jacuzzi. Il offre le cadre idéal pour partager en famille ou entre amis diverses activités (balade à pied ou à vélo électrique, atelier botanique…), mais aussi s’offrir des moments pour soi dans les installations dédiées au bien-être, récemment rénovées : piscine, sauna, salon de massages…
13 – MANOIR D’HAUTEGENTE
Dordogne

Le Périgord Noir cache des pépites : ce 4-étoiles à Coly-Saint-Amand en est une par son esprit demeure de famille (celle des Hamelin, depuis plus de 400 ans !) et son environnement bucolique. Membre du réseau Teritoria, la propriété de 15 hectares compte 17 chambres, la plupart récemment rénovées, dont le Loft dans la maison du meunier. Son restaurant s’étend sur une terrasse au bord de la rivière. Des massages sont proposés un peu plus loin, devant une petite cascade.
14 – MAS RE.SOURCE
Gard
Quatre hectares préservés, deux maisons de poupée, cinq chambres une tente de luxe… Sous la lumière dorée d’Occitanie, avec le Mont Ventoux en ligne de mire, bienvenue chez Marc et Rémy.

Changer de vie… Beaucoup en rêvent sans y parvenir. Marc Étienne, publicitaire, et Rémy Coussedière, steward chez Air France, Parisiens, ont sauté le pas en 2022 après avoir apprécié, grâce au confinement, les charmes, la sérénité, la beauté brute de l’Occitanie. Le premier ferme sa boîte de communication, le second démissionne de la compagnie aérienne pour réaliser au plus vite leur projet : un lieu, loin des destinations ultra-touristiques, mêlant l’art de recevoir et l’art au premier sens du terme, avec la photographie à la une. En sillonnant l’Occitanie, flirtant avec l’Ardèche et les Cévennes, ils trouvent, dans la vallée de la Cèze, près du joli village gardois de Montclus, un ancien relais de poste ruiné du xviiie siècle, un temps exploité par un fermier avant d’être abandonné. Situation idéale, à une heure d’Avignon et d’Arles et à deux pas de l’incroyable Fondation Anselm Kiefer, dédiée à l’œuvre de ce grand photographe et plasticien allemand. Atout supplémentaire pour Marc et Rémy, collectionneurs.
Hommes de goût, soucieux que leur nouveau royaume s’insère dans le paysage, le couple compte sur les talents de l’architecte italienne Lucilla de Montis et du paysagiste Luc Echilley. À eux quatre, ils transforment peu à peu la propriété agricole en un domaine pour accueillir des hôtes adeptes de slow life, de flânerie, d’heures non programmées, non comptées. Luc Echilley plante un cadre végétal, provençal, parfumé de mille essences méditerranéennes s’égayant dans le jardin en restanque, s’ombrant d’oliviers et d’amandiers notamment dans le grand patio. Un parc propice aux balades douces, à la lecture, aux repas 100 % maison, concoctés par Marc, partagés, autant que faire se peut, dans la cour extérieure, à l’ombre du grand chêne ; mais aussi, grâce à son bassin de nage panoramique, aux baignades rafraîchissantes.


Le mas d’origine, redressé, accueille cinq grandes chambres tandis que deux maisons d’hôtes design et une tente de luxe perchée sur une restanque offrent davantage d’indépendance encore à qui le souhaite. Dans l’ancienne ferme, poutres en bois, murs chaulés et de pierres, mobilier design allié à des meubles et objets anciens chinés dans la région et les nombreuses œuvres photographiques habillent avec style chaque espace, de la salle à manger intérieure aménagée dans la cave voûtée au cinéma colonisant l’ancien poulailler. Parfait pour ne rien faire, se ressourcer, comme l’incite le nom du lieu, ou canoter sur la Cèze, jouer les spéléologues, explorer à vélo les alentours comptant nombre des « plus beaux villages de France » : La Roque-sur-Cèze, Aiguèze, Lussan, Montclus…
Art dedans, dehors
Amateurs d’art, de photos en particulier, les propriétaires ont accroché dans les chambres et les parties communes leurs plus belles œuvres à l’aplomb de pièces design de Le Corbusier, Damien Hirst, Charles & Ray Eames, Arik Levy, etc. Une des deux maisons contemporaines donne à voir 42 photos de Julien Benard, l’autre une installation spectaculaire d’Anton Shebetko, photographe, plasticien ukrainien. Idem dans la tente de luxe. Tout proche du Mas, La Ribaute, Eschaton-Fondation Anselm Kiefer, expose 90 installations de l’artiste allemand, décédé en 2007. Réservation obligatoire.
15 – CAP ESTEL
Alpes-Maritimes
À èze-bord-de-mer, fiché sur une péninsule de deux hectares, ce boutique-hôtel, juste racheté par Agache, holding familiale de Bernard Arnault, pointe sans vergogne dans la Méditerranée, offrant à ses hôtes une croisière à quai.

C’est ce qu’on appelle un destin. Frank Harris, ami d’Oscar Wilde, repère en 1900 un élevage de cochons dont les champs caressant la mer méritent mieux que le parfum porcin. Il y bâtit une grande villa qu’il loue, lorsqu’il ne l’occupe pas, aux familles européennes aimant passer l’hiver sur la Côte d’Azur. Un revers de fortune le contraint à vendre son domaine aux enchères. La comtesse Méry de La Canorgue le rachète et après l’avoir baptisé Roc Saphir le dote de nombreux arbres dont des ficus géants, aujourd’hui encore, signature paysagiste. En 1913, le comte Sergueï, l’un des derniers Stroganoff, l’offre à Rose Angéline Levieuze, sa maîtresse, qui la cède dix ans plus tard à André Embiricos, héritier d’armateurs grecs. En 1951, première vraie vocation hôtelière pour VIP paraphant le livre d’or, de Greta Garbo aux Beatles, de Rudolf Noureev à Catherine Deneuve et Bono de U2, qui possède toujours un bien à proximité où les Obama le visitent, du sultan Qabous d’Oman au couple Pompidou. La Côte d’Azur, quoi ! Avec, pour Cap Estel, sept ans, volets clos, jusqu’en 2000.

Originaires d’Afrique du Sud, Stanley et Zea Lewis tombent sous le charme des lieux, qui deviennent repaire familial et hôtel 5-étoiles de 28 clés. L’ensemble, un rien hétéroclite, les styles des 18 suites notamment, se heurtant parfois, a séduit Bernard Arnault qui vient, avec sa famille, d’acquérir la propriété. Son intention : lui conserver, tout en la rénovant, sa vocation hôtelière et son pouvoir de déconnexion avec son mur d’enceinte, au plus près du ressac et ses chambres si jolies, plus petites, dévoilant la plage de sable privée qu’un passage secret, fermé le soir, permet d’atteindre. Ici, la mer et les deux piscines, dont celle d’eau salée à débordement, rythment les heures. Farniente sur sa terrasse ou à l’ombre des arbres, massages au spa, fitness, méditation, yoga… Et parfois l’envie de s’échapper sur les hauteurs, à Èze-Village, de randonner sur les sentiers de l’Estérel, de visiter la villa d’Ephrussi de Rothschild. Pour, au retour, mieux apprécier cette impression de bout du monde.
Kévin Garcia, rêve d’étoiles
En cœur, Elizabeth Moraglio, directrice des opérations, et Kévin Garcia, le nouveau chef venu du Jules Verne, deux-étoiles sur la tour Eiffel, l’affirment : le but est de décrocher des étoiles au parfum azuréen, avec le soutien d’une brigade d’excellence menée par Luc Nicolas, en accord avec Vincent Delhomme, chef pâtissier et Clément Michel-Mainot, sommelier. Les légumes cultivés alentour pactisent avec les poissons de Villefranche-sur-Mer. Coup de cœur pour le loup grillé et ses artichauts et l’audacieux dessert, gingembre, céleri et miso.
16 – LE GRAND JARDIN
Alpes-Maritimes

Au large de Cannes, accessible uniquement en bateau ou en hélicoptère, Sainte-Marguerite, la plus grande des îles de Lérins, possède un incroyable trésor : un domaine fortifié et un jardin botanique planté d’orangers, mandariniers et citronniers, dont l’origine remonterait au xiiie siècle. Louis XIV fut l’un des propriétaires. La légende raconte que Napoléon faisait paître là ses chevaux. Cette unique propriété privée de l’île, acquise en 2020 par Ultima Collection, puis rénovée pendant trois ans avec les plus beaux matériaux (pierre, marbre…), est louée uniquement en intégralité, à la semaine, en toute période, à des hôtes fortunés, en quête d’intimité absolue. Les 12 chambres se répartissent entre la Maison du Gouverneur, une dépendance, des cottages et la magnifique tour de la forteresse avec sa vue directe sur l’île voisine de Saint-Honorat. Sur place, une équipe complète avec house manager, chefs, majordomes, skippeur et masseurs est à disposition.
17 – DOMAINE DE MONTAGNE
Vosges

Alexandre Keff, déjà propriétaire du Domaine de la Klauss en Moselle, a ouvert un autre 5-étoiles sur les hauteurs du village de Centron, le premier dans les Vosges. Sur le site emblématique de l’Ermitage du Frère Joseph, le chalet-hôtel tenu pendant des décennies par une famille connue dans l’univers du ski français abrite 28 chambres et suites, une table étoilée et un bistrot chic, ainsi qu’un spa de 1 000 m2. Ici, la biodiversité est une richesse précieuse et la nature se vit en toutes saisons : VTT, ski, rando à pied ou en raquettes…
18 – LES TERRES BLEUES
Vosges

Dans les Hautes-Vosges, Alexia Courtois et Adrien Feltz ont inventé le lieu de séjour reposant, dépaysant, en amoureux, dont ils rêvaient pour eux-mêmes. Avec l’architecte Gérald Klauss, ils ont construit deux superbes chalets de 100 m2 aux intérieurs contemporains, mariant le bois, la pierre, le cuir. Les grandes baies vitrées dévoilent le paysage majestueux. Coup de cœur pour la douche sensorielle avec vue sur la forêt et pour la grande terrasse et son jacuzzi. Entre les sapins et les ruisseaux, la nature tient un rôle clé.
19 – CHALET 1864
Haute-Savoie

Aux portes du Grand-Bornand, dans la magnifique chaîne des Aravis, un chalet d’alpage centenaire a été restauré et transformé en maison d’hôtes avec quatre chambres et une suite au décor alpin, tout bois, et aux prestations de haute volée : restaurant gourmand, cave à vin bien remplie… Très agréable, l’espace dédié au bien-être avec piscine intérieure, jacuzzi en plein air, sauna, massages, soins, séances de yoga et de méditation, est installé dans les anciennes étables de la ferme. Partout, les vues sur la montagne captent le regard.
Article paru dans le numéro 142 d’Hôtel & Lodge.



