Destination les Dolomites en Ducati XDiavel V4

Le nouveau power cruiser Ducati, animé par un bouillonnant 4-cylindres, n’est pas qu’un bolide de lignes droites. Sur les routes de montagne aussi, il révèle toutes ses capacités. La preuve dans les Dolomites. La dolce vita en deux-roues.

Texte Paul Toizat

La Ducati XDiavel V4 est une moto aussi belle qu’impressionnante, surtout dans sa robe Burning Red. Massive avec ses 229 kg à sec, audacieuse avec son pneu arrière taille XXL (240 mm de large !), musclée avec ses 126 Nm de couple à 7 500 tr/mn et ses 168 ch, elle semble avoir été conçue dans un seul but : arracher le bitume, avec un 0 à 100 km/h expédié en moins de 3 secondes. Un exercice auquel son moteur V4 de 1 158 cm3 se plie dans un réjouissant barouf, les envolées mécaniques étant à peine muselées par le pot d’échappement à quatre sorties. Notez au passage que la marque propose une « marmite » racing non homologuée qui allège l’engin de 11 kg tout en lui faisant gagner 11 ch.

Difficile de trouver plus provocateur que cette machine. Pour autant, n’allez pas croire la bête indomptable. Au contraire même, grâce à différents modes de conduite à sélectionner via l’ordinateur de bord à affichage full LED – sport, pluie, ville, tourisme – en fonction des conditions de route et/ou de l’humeur du moment. Les garde-fous électroniques veillent alors au grain avec plus ou moins de célérité, mais secondés en toute situation par un freinage à la hauteur des performances.

De quoi profiter au mieux des extraordinaires capacités de ce power cruiser qui, s’il évolue avec une relative souplesse en ville, où l’on apprécie le guidon large et les commandes avancées pour les pieds (mais on peut en rajouter en position médiane), donne sa pleine mesure sur le réseau secondaire. Là, le gros quadricylindre propulse avec une incroyable vigueur d’un virage à l’autre et étonne par sa propension à prendre de l’angle. Un vrai bonheur, à savourer plutôt en solo compte tenu de la faible surface dévolue au postérieur d’un(e) éventuel(le) passager(ère), qui pourra éventuellement prendre appui sur un dosseret. Un équipement pas inutile, croyez-nous.

Cette Ducati fait preuve d’un comportement routier affûté. Le cadre en aluminium contribue à la rigidité d’ensemble. © DR
Vendue à partir de 29 990 €, cette XDiavel V4 restera une moto rare. © DR
Le choix d’un monobras « libère » visuellement la (jolie) roue arrière chaussée d’un pneu XXL. © DR

Virages aux sommets

Ducati, MV Agusta, Benelli, Moto Guzzi et on en oublie : l’Italie est le pays européen de la moto, et cette passion trouve aussi ses racines dans les extraordinaires paysages qu’il est possible de traverser guidon en mains. Pour s’en convaincre, cap sur les Dolomites, dont on ne gagnera les sommets qu’au prix de délicieuses négociations de virages : Corvara, le col Sella, Canazei, Arraba, le col Falzarego, la Val Gardena, l’Alpe di Siusi, ou bien encore le Lac d’Alleghe, sans oublier le Passo Pordoi culminant à 2 239 m. Des centaines de kilomètres de bonheur motocycliste (et culinaire !), à savourer de préférence en juin ou septembre, périodes où l’on profite d’un climat doux et de routes moins encombrées.

Où dormir ?

© Aman

Les Aman Junkies, fans de la marque, le savent déjà, Aman dévoile cet été le résultat de la rénovation menée par l’architecte Jean-Michel Gathy au Aman Rosa Alpina : un refuge de montagne contemporain, sur les hauteurs du village de San Cassiano. Parmi les nouveautés, des concepts de restauration, un Aman Spa et deux Aman Suites de 150 m2, à réserver en priorité.

Article paru dans le numéro 141 d’Hôtel & Lodge.

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