L’Hotel Version Maquis ~ Bonifacio

Sur les flancs d’une colline du golfe de Santa Manza, l’hôtel Version Maquis change les perspectives en offrant une Corse sauvage et préservée. Depuis les terrasses, l’horizon sans béton chaperonne la rencontre d’une végétation flamboyante et d’une Méditerrannée secrète.

Pour plus d’intimité, l’hôtel ne compte que huit suites, toutes tournées vers le maquis et la Méditerranée


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Derrière le machja (maquis en Corse), la petite plage de Canetto, peu connue des touristes, est à quelques minutes de buggy de l’hôtel qui envisage d’y installer une paillote pour ses clients.


Amore piattu, murza ou scopa ? En adoptant le nom de fleurs du maquis, les suites plantent le décor d’un hôtel discret, respectueusement intégré dans le paysage vierge. Le nouveau quatre-étoiles surplombe des hectares de végétation brute à peine troublée par des sentiers de randonnée et ces typiques baracuns, abris de pierre rustiques. Toute la conception a été basée sur cet environnement. D’emblée, c’est la volonté de ne pas dénaturer qui transparaît : l’architecte a opté pour quatre bâtiments bas, couleur terre. Ensuite on perçoit l’hommage permanent à la région avec des produits d’accueil à la verveine, des parfums d’ambiance rappelant les senteurs du sud de l’île, un toit végétal planté d’immortelles ou encore une valorisation du savoir-faire local au menu du petit-déjeuner et du snacking. Tout offre une résonance au nom du lieu, Version Maquis, jusqu’aux cartouches de fusil qui accompagnent les clés et sur lesquelles cette signature est frappée.





Alexandra Alesandrini, qui dirige l’hôtel avec son compagnon, a souhaité créer un lieu chaleureux, intimiste et épuré. « Je désirais qu’il soit moderne sans être excessivement design. Il fallait que ça ne soit pas trop chargé, un univers presque masculin. Je ne voulais surtout pas que cela ressemble à une bonbonnière », explique la propriétaire dont l’imaginaire était nourri par les images d’un hôtel balinais qui l’avait marquée. Seul tableau dans les espaces, celui peint par sa mère. Le reste est majoritairement l’oeuvre de Roche Bobois. La maison française a pensé jusqu’aux placards des chambres en renforçant la tonalité des lieux : sobre et élégante. À chaque suite, son identité propre. Sur une base commune de parquet vintage et murs blancs, chacune se distingue tantôt par une couleur, tantôt par des luminaires griffés Tom Dixon ou Flos.


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Depuis la piscine à débordement, une vue exceptionnelle sur le maquis en panoramique.

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Autour de la piscine à débordement, les espaces de détente et de restauration arborent les lignes pures du mobilier d’extérieur Unopiù. En jouant la carte de la convivialité sans verser dans la promiscuité, ce cocon central est aux dimensions de la capacité d’accueil : quelques transats, quelques tables. Et par-delà la richesse de l’hospitalité et des multiples attentions, c’est sûrement dans l’absence que le luxe de l’hôtel se révèle : pas de foule, pas de bruit, pas de construction, juste de la verdure, de l’eau. À une heure trente de vol de Paris, et quelques kilomètres d’une Corse effervescente les mois d’été, une détente Version Maquis.


 


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